​Le son est une vibration perçue par l’ouïe. Cette vibration se propage dans l’air, l’eau, le gaz et les éléments solides. Dans le bâtiment, l’air et les parois sont les voies de transmission sur lesquelles il convient de travailler pour améliorer l’acoustique du bâtiment. Un critère de confort déterminant pour les occupants, et notamment les employés évoluant en open-space, et, plus encore, les travailleurs du secteur industriel exposés à des niveaux sonores très élevés.

L’acoustique dans le bâtiment

En théorie, dans une pièce parfaitement silencieuse, la pression atmosphérique reste la même à travers l’espace. Les vibrations du son viennent perturber cet équilibre en créant des suppressions et des dépressions successives dans l’air ambiant, avec des répercussions sur les planchers, plafonds et parois. Renforcer l’isolation acoustique revient à réduire les transmissions sonores entre deux espaces situés au sein du même bâtiment, ou entre l’environnement extérieur et l’intérieur de la construction. Ce qui permet de lutter contre la propagation du bruit dans les locaux situés à proximité d’une voie de circulation très fréquentée, ou tout simplement de contenir la transmission des bruits émis depuis les étages supérieurs ou les locaux adjacents.

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La transmission du bruit : sons aériens ou d’impacts

Les bruits aériens vont profiter du moindre interstice pour se propager dans la pièce : défaut d’étanchéité, fissures, trous, bouches d’aération… Mais la transmission se fait également face à une paroi pleine : dès que celle-ci vibre, la vibration pourra être ressentie de l’autre côté du mur. Ces bruits aériens ont pour sources d’émissions les voix humaines, le son de la télévision, la musique ou encore les sonneries d’alarme et de téléphone.

Les bruits d’impacts sont le résultat d’un choc entre deux éléments : par exemple la chute d’un objet au sol. La vibration de l’impact va se propager directement et de façon plus intense à travers les éléments de construction.

Les bruits issus de certaines installations reliées à des conduits d’évacuation de l’air vicié et des fumées ou à des équipements bruyants comme les machines à laver, cumulent les deux facteurs aériens et solidiens.

Les bâtiments mal isolés laissent ainsi le champ libre à toutes sortes de nuisances sonores. En milieu professionnel, les individus subissent le bruit sur toute la journée de travail et nombre d’entre eux développent des troubles dont la gravité est directement proportionnelle aux niveaux d’exposition : allant des maux de tête, aux troubles cardiovasculaires et digestifs, et pouvant mener à la surdité dans les cas les plus extrêmes.

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Les solutions pour l’isolation phonique

Une isolation phonique efficace s’appuie en premier lieu sur la loi de masse. Plus le matériau employé sur les parois exposées est dense, moins il subira les vibrations du son. Mais la mise en œuvre de parois massives n’est pas toujours envisageable. Aussi, l’application d’une couche « ressort », constituée d’air ou de matériaux aux propriétés isolantes comme la mousse acoustique ou mousse insonorisante, sont une excellente alternative. À niveaux acoustiques comparables, les parois de séparation employant la mousse pour l’isolation phonique sont ainsi plus fines et plus légères.

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