Au fil des années, les étiquettes de produits cosmétiques sont devenues de véritables outils de communication. Or, au-delà de toutes les considérations esthétiques, ces étiquettes doivent respecter des exigences réglementaires. Voici donc les éléments de base que doit présenter une étiquette cosmétique réglementaire.

Les mentions obligatoires

L’article 19 du règlement cosmétique européen établit une liste exhaustive des informations qui doivent apparaître sur les étiquettes des produits de cette gamme. Cela permet à toutes les entreprises intervenant dans le domaine d’informer les consommateurs sur les risques et garanties liés à l’utilisation du produit. Une étiquette régulière devra ainsi comporter le pays de fabrication ainsi que le nom et l’adresse du responsable européen de la marque. Elle devra également notifier :

  • la masse,
  • le volume,
  • le numéro de lot,
  • la durée d’utilisation après la première ouverture.

Cette dernière information détermine les conditions de conservation des produits esthétiques. Cela est encore plus important quand on sait que ce type de produit subit des modifications qualitatives lorsqu’il est exposé à une température ambiante. De même, l’étiquette devra évoquer les précautions d’emploi et les fonctions du produit. Si le premier permet au consommateur d’utiliser le produit sans danger, le second permet de savoir dans quel cas il est indiqué. En cas de doute, il est fortement conseillé de faire appel à Canopeo ou à un spécialiste de fabrication d’étiquette.

Étiquettes des cosmétiques : les exigences réglementaires

Les ingrédients

En dehors des mentions obligatoires, les étiquettes cosmétiques doivent présenter la liste des ingrédients du produit. Cela permet au consommateur de connaître les matières utilisées pour détecter les substances allergènes. Cependant, les substances allergènes majeures (très répandues) devront être mentionnées. Cela dit, la liste des ingrédients devra respecter certaines règles édictées par les responsables de mise sur le marché. À ce titre, il faudra lister les produits constitutifs après la mention « ingrédient ». Il faudra également utiliser le glossaire de dénomination des ingrédients pour faciliter la reconnaissance des substances.

De plus, les étiquettes cosmétiques peuvent cacher les compositions parfumantes propres aux produits par la mention « Parfum » ou « Aroma ». Ils devront toutefois présenter les ingrédients dans l’ordre décroissant d’importance. Les premiers éléments de la liste des ingrédients devront ainsi être les principaux composants du produit.

Les allégations

Le règlement européen sur les produits cosmétiques fixe le cadre d’utilisation des allégations. Il s’agit des mentions communicatives et/ou publicitaires qui peuvent figurer sur l’étiquette d’un produit. Le règlement en question proscrit l’utilisation des allégations ambiguës, fausses ou exagérées qui portent sur l’existence et la nature du produit. Il interdit également des rétentions d’informations sur les caractéristiques d’un cosmétique. Il peut s’agir de la composition, des qualités intrinsèques, des origines et des mentions.

De plus, les allégations devront être utiles et explicites pour ne pas prêter à confusion. Par exemple, les termes techniques « sans perturbateur endocrinien » ou « sans parabène » sont inutiles parce qu’il n’existe pas de consensus à propos de ces composants. C’est également le cas des allégations « sans allergènes » ou « hypoallergénique » qui ne peuvent être inscrites que dans des circonstances particulières.

Étiquettes des cosmétiques : les exigences réglementaires

Impliquée dans l’entrepreneuriat depuis plus de dix ans, je suis à la tête d’une entreprise française spécialisée dans l’optimisation de la communication d’entreprise. Mon attrait pour la finance transparaît dans la transmission de conseils et d’expériences que je partage au travers de mes écrits.

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